Le président
de la LADDH est revenu à la charge après avoir soigné
ce quil qualifiait dans son
précédent courrier de « réponse
exhaustive ». Le lecteur trouvera, dans la mise au
point ci-dessous, les motifs pour lesquels nous en avons refusé
la publication.
Hocine,
Je ne saurai te remercier assez pour avoir donné un échantillon
insoupçonné de tes talents d« homme
dEtat ». Cela me permet denrichir ma réflexion
sur les sources du pouvoir de domination propres à
notre pays. Question qui nous a rapproché, dans des discussions
interminables et qui ma conduit, toujours sur ton insistance,
dabord, puis sur celle de vous deux (toi et ta compagne) à
séjourner chez vous lors de mes passages à Alger.
En guise de réponse à des questions précises
adossées à une problématique (voir sur ce site,
Le chant des sirènes :
la laddh à lépreuve de la normalisation),
tu as préféré te rabattre sur lenseignement
tiré du procédé selon lequel « lhomme
dEtat » se doit dabord et avant tout de sabreuver
aux méthodes policières, des services daction
psychologique et autres et ne pas hésiter, en cas de besoin,
à y recourir. Quest-ce à dire ? Il sagit
tout simplement de salir ladversaire (puisque tu tes résolu
à me regarder comme tel) en ayant recours à larsenal
du mensonge dans la pire démarche du propagandiste, comme acteur
dun système. La trame où tu as choisi de tenfermer
après une réflexion laborieuse nest quune
construction grossière autour dune « rancune »
inventée et sur laquelle tu as tissé un amoncellement
de mensonges et donc de calomnies.
Je ne mabaisserai pas au niveau qui est aujourdhui le
tien même si je suis en possession des « munitions »
(le terme dargument serait ici inadapté par absence de
parallélisme avec ton dispositif) pour répondre. A chacun
son âge politique.
Je me contenterai de relever que ta « réponse
ouverte à El Hadi Chalabi intellectuel devenu caractériel
et accessoirement en délire » qui métait
destinée, en toute logique, ne ma pas été
adressée jusquà ce jour. Tu feins dignorer
que linterpellation dont vous avez été lobjet,
toi et ton staff de la LADDH est sur le site elhadi-chalabi.com.
Tu fais de Khaled Satour un intermédiaire, que tu piétines
au passage, pour déverser ton venin. Et sans que je ne sache,
encore présentement, à qui tu en as réservé
les délectations. Ce qui permettra dapprécier
tes procédés par référence aux qualités
de loyauté et de courage. Cependant, sil ten reste
encore un peu , puisquil est hors de question que je publie
ton morceau de bravoure, je te suggère de loffrir comme
gage dune fructueuse coopération à tes nouveaux
amis de « la presse libre et indépendante ».
Je suis persuadé que M. Benchicou se fera un plaisir de publier
tes immondices dès la reparution du Matin. Ou, mieux
encore, pour faire vite, il te trouvera un autre éditeur de
ses confrères. Calomnies, injures et désinformation
sont bien dans le style de ce qui leur a valu, à Benchicou
et à quelques autres, dasseoir leur notoriété.
Tu célébreras, de la sorte, avec un éclat particulier
ton retour au bercail Etat et ses annexes à qui, de toute évidence,
il manquait la « pointure » Zehouane. Ce sera
autrement plus payant que ce que pouvaient rapporter les animateurs
du comité de défense de la république ou Ali
Benflis.